iPhone 12 : suite à l’interdiction française, la Belgique va analyser le taux d’émission
La décision française commence à faire boule de neige. Suite à l’interdiction des ventes de l’iPhone 12 en France décidée pour un supposé soucis d’émission d’ondes trop élevées par rapport à la norme européenne, la Belgique vient d’annoncer un test labo complet de l’appareil : « J’ai rapidement contacté l’IBPT-BIPT (régulateur) pour demander une analyse sur le danger potentiel du produit », a déclaré le secrétaire d’état Michel. Ce dernier ajoute qu’il a également demandé au régulateur d’examiner immédiatement tous les smartphones Apple mais aussi, plus tard cette fois, les modèles d’autres fabricants de mobiles. La gamme iPhone tout entière est donc bel et bien dans le viseur (alors que d’autres smartphones d’autres marques ont dépassé ou dépassent aussi les taux émissions), un zèle qui semble indiquer qu’Apple joue ici le rôle de la « bonne poire » instrumentalisée à des fins avant tout politiques (« regardez comme on ne se laisse pas faire face aux GAFAM ! »)
La décision française a en fait ouvert la porte à une vague d’interdictions : le régulateur allemand a lancé une enquête et une association de consommateurs espagnols demande à ce que l’appareil soit retiré de la vente dans le pays. Habituellement, lorsqu’un appareil dépasse les limites d’émission (et c’est déjà arrivé plusieurs fois sur le marché européen), on le retire des étals (après un délai de réponse de la part du fabricant) sans qu’il y ait le moindre besoin d’en faire « tout un pataques » ou de faire de grands déclarations médiatiques… Pour rappel tout de même, et malgré de nombreuses études sur le sujet, il n’existe actuellement aucune preuve scientifique suggérant que les niveaux de rayonnement produits par les smartphones (dans les limites fixées par l’Europe) puissent avoir un impact négatif sur la santé humaine. Les limites fixées le sont donc par « principe de précaution ».